Smart Building : comment la Covid-19 a accéléré la transformation des espaces de travail

La crise sanitaire du Covid-19 a eu un impact sans précédent sur le monde de l’entreprise notamment avec l’apparition massif du télétravail. Les entreprises françaises ont dû s’adapter et réinventer leurs manières de travailler. La Covid-19 a totalement bouleversé l’immobilier d’entreprise et les français ont pris goût au télétravail imposé et privilégie maintenant une meilleure qualité de vie. Ils préfèrent en effet retourner moins souvent au bureau afin d’éviter les embouteillages et les heures perdues dans les transports en commun surchargés.

Le télétravail et ses limites

D’après une enquête réalisée en mai et juin 2020 par Bureaux A Partager, 74% des entreprises étaient en télétravail, 20% des entreprises ont mixé télétravail et présentiel et 4% des entreprises ont continué à se rendre au bureau tous les jours. Après cette expérience inattendue dû à la crise sanitaire, les chefs d’entreprise seraient près à proposer plus de télétravail à leurs salariés permettant ainsi de réduire la surface de leurs bureaux. Ainsi, l’objectif serait de faire des économies, rendre les contrats de locations plus flexibles et réduire le nombre de postes de travail. Cependant, deux tiers des interrogés ne pourraient pas se passer de bureaux pour trois raisons principales. La première, maintenir le lien social, la deuxième, assurer un équilibre aux salariés entre vie privée et vie professionnelle et enfin, entretenir la culture d’entreprise.

Malgré les aspects positifs du télétravail, de nombreuses contraintes sont apparues, des burn-out et des problèmes de management… Le télétravail prouve donc ses limites : suppression des interactions sociales, perte du sentiment d’appartenance à l’entreprise, problème d’ergonomie et risque de désengagement sur le long terme.

Les bureaux de demain

A cause de la crise, les bureaux vont devoir se réinventer afin de répondre aux nouveaux besoins des salariés mais aussi pour palier les éventuelles nouvelles crises à venir. Il est fort probable que les bulles de travail se multiplient, certains salariés se sont rendu compte que travailler depuis chez eux, dans le silence, leur permet d’augmenter leur concentration et donc leur productivité. Néanmoins, travailler aux côtés de ses collègues améliore la créativité, la spontanéité et permet de confronter ses idées. C’est pourquoi la création d’espaces collaboratifs reste importante.

Pour répondre à ces nouveaux besoins il faut alors repenser le bâtiment pour permettre une meilleure gestion des déplacements et des rencontres au sein des bureaux, proposer du flex-office, réduire les open-space pour favoriser des surfaces dédiées aux lieux de rencontres, de créations et de présentation. Et enfin, afin de réduire les risques de transmission du virus ou des futurs virus, améliorer la qualité de l’air des espaces de bureaux.

Une optimisation des espaces de travail

Malgré la crise, les investissements dans les startups spécialisées en gestion et optimisation des espaces de bureaux ont été estimées à 11 millions d’euros en 2020, une croissance de près de 50% sur les trois dernières années. Cette croissance peut s’expliquer par l’apport de solutions pertinentes et efficaces par ces startups pour accompagner les entreprises dans la transformation de leurs bureaux post-covid.

Chez ENERGIE IP, nous proposons une solution de Gestion Technique du Bâtiment basée sur la technologie du PoE (Power over Ethernet). Nous proposons ainsi d’améliorer le confort de l’occupant grâce à une gestion connectée de son espace de travail : une application « My Energie IP » afin de piloter facilement ses équipements tels que les stores, les luminaires et la CVC (chauffage, ventilation et climatisation). Pour les gestionnaires et chefs d’entreprise, un accès facilité aux données récupérées grâce à des multi capteurs qui détectent la présence, calcul le taux de Co2 présent dans l’air, le taux d’humidité, et traitées par notre BOS (Building Operating System). Le BOS, représente le trait d’union nécessaire entre un bâtiment réel et son jumeau virtuel, entre un bâtiment et ses données d’une part, et les services d’autre part.  L’objectif du BOS est en effet de mutualiser les flux d’informations entre les capteurs du terrain et les applications servicielles.

Ainsi, la gestion des espaces peut être facilitée par une meilleure compréhension des habitudes des occupants par leurs employeurs. Nos équipements physiques étant connectés à leurs jumeaux numériques, nous pouvons proposer une restructuration des espaces sans même toucher aux faux-plafonds. Si une salle de réunion n’est jamais occupée ou très peu, les gestionnaires peuvent décider de recloisonner cet espace et le transformer pour répondre aux besoins des occupants.

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